Cette règle a pour but d’assurer une meilleure protection des mineurs sur Internet, un sujet sur lequel la France a l’intention de se montrer intransigeante. "Les mineurs de moins de seize ans seront mieux protégés parce qu’il faudra l’autorisation des titulaires de l’autorité parentale pour qu’on puisse consentir au traitement de leurs données par les services tels que les réseaux sociaux", a déclaré la garde des Sceaux devant des journalistes.
Une difficile mise en application
Si l’idée paraît intéressante en théorie, elle semble compliquée à mettre en oeuvre. Comment s’assurer par écran interposé que l’autorisation parentale est bien signée par le responsable légal ?
De plus, dans les faits, Facebook interdit déjà son service aux mineurs de moins de treize ans et supprime tous les comptes qui lui sont signalés comme contrevenant à cette règle. Mais il suffit de déclarer une fausse date de naissance pour exister sur le réseau social. Aucune preuve de l’identité d’un utilisateur – et donc de son âge – n’est nécessaire à l’inscription.
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